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Système de bloc silico-calcaire en Allemagne |
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Jens Freiberg, architecteIl s'agit de défendre ici une technique de construction à base de blocs en silico-calcaire qui est développée Outre-Rhin, dans tout le pays, sous le nom de système "Kalksandstein", ou littéralement, en Français, "calcaire-sable-pierre". Courant et économique, ce mode constructif présente un enjeu important du point de vue environnemental. Utilisé dans le cadre d'une opération de logement collectif que Jens Freiberg a livrée en 2001 à Mayence, il a permis ainsi de mener une recherche d'économie en consommation d'énergie (50 kw/m2/an).Il a évité d'avoir recours à des engins lourds de chantier, bien que ces blocs, de 100 x 50 x 20 cm d'épaisseur en moyenne et d'une densité de 2, pèsent jusqu'à 200 kg. Il suffit d'employer du matériel léger de levage, du type élévateur roulant. Le procédé permet pourtant de réaliser des constructions de 10 étages de haut. Il existe différentes épaisseurs de bloc (on peut aller jusqu'à 36,5 cm). Ainsi, dans l'opération de Mayence, les murs extérieurs mesurent 17,5 cm (plus 12 cm de polystyrène dur et l'enduit). Les machines de fabrication, numériques, permettent de calculer les dimensions de toutes les pièces particulières - par exemple aux angles de bâtiment, dans l'encadrement des fenêtres ou pour un calepinage donné - et de les tailler. Les opérations de sciage sont ainsi absentes du chantier. Il n'y a pas besoin de mortier dans les liaisons latérales (les blocs rainurés s'imbriquant étroitement). Le joint horizontal peut être un lit de mortier réduit à 2 mm d'épaisseur. On obtient un mur intérieur lisse, prêt à peindre tellement l'imbriquement est précis. On pourrait croire qu'il s'agit d'un mur banché. Un des producteurs importants de blocs Kalksandstein propose deux systèmes : - "Planbloc", dont les blocs particuliers sont découpés selon le calepinage souhaité (et ce grâce au calcul préalable de l'ordinateur) et sont livrés, numérotés, sur palette. - "Rastabloc", dont les blocs sont des pièces multiples de 12,5 cm. Ce système permet de réaliser des doubles murs comme c'est l'usage souvent en Allemagne. On peut aussi faire des cloisons. Dans un long bâtiment, il permet de créer des murs séparatifs de manière à répondre aux normes de sécurité incendie. Quelques adresses e-mail : http://www.kalksandstein.de/index_ko.htm http://www.kalksandstein-info.ch http://www.hzag.de/hz/hzzew/produkte/26.htm http://www.handwerkminden.de/inhalte/baustoffe/kalksa.shtml http://www.archinform.de/stich/2204.htm http://www.archinform.de/stich/1333.htm http://www.toyen.uio.no/geomus/utstillinger/norge/61445.html http://www.hgb44.com/denkmal/amt/restaurierung/ seite16/seiteA03.htm http://fermacell.xella.de/html/de/436_484.php Dans la salle : Ce type de système peut poser des questions de responsabilité en cas de malfaçons. Je reprends l'exemple des éléments Siporex en béton cellulaire dont le montage suppose des compagnons poseurs qui sachent faire des joints minces. Or c'est rarement le cas et les sinistres nombreux ont généré une polémique en terme d'assurance. Qui est responsable ? Le poseur ou la société Siporex ? |