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Sjolundparken |
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>> Sjolund Parken / Danemark >> Bjorkhagen / Suède >> Ekerö / Suède >> Malmoe / BO01 / Suède >> Stockholm / BO02 / Suède |
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Dans une banlieue éloignée de Copenhague (plus de 50 km au-delà de Helsingor), ont été implantées, en 1977, 74 maisons en 28 typologies différentes. Un petit train sur voie unique dessert le village à partir d'Helsingor. L'opération se situe autour d'un étang, sans doute crée à cette occasion, dans un secteur très valorisé : forets protégées et mer. Elle aurait été réalisée par une firme de construction de logements d'utilité publique et est considérée comme « une référence d'habitat bas et compact danois». [1] L'implantation très variée des maisons, toutes individuelles, dans un contexte paysagé agreste, en fait une zone privilégiée où actuellement les prix des maisons sont très élevés en regard des moyennes danoises. En a-t-il été autrement à sa création ? Peu de souvenirs parmi les personnes interrogées qui, toutes ont un statut social élevé et un haut niveau de revenus et peu d'informations sur le traitement énergétique. Les maisons d'une architecture simple et équilibrée, associent des systèmes constructifs industriels et des matériaux très traditionnels (bois et tuiles) offrant ainsi une vision variée dans un paysage très élaboré et à l'abri de la circulation automobile. Les parkings ont été éloignés des habitats et la circulation piétonne est sécurisée. Les parcours piétonniers et cyclistes, entre les maisons, empruntent «un réseau complexe de venelles, espaces de transition entre l'espace public et le domicile ». L'accès aux jardins des maisons se fait au travers d'un espace-tampon qui réunit boites à lettres, poubelles et compteurs électriques : des bacs en bois dessinés pour l'occasion, accueillent des haies séparatives et constituent des limites de protection particulièrement esthétiques entre les maisons mitoyennes. Cette opération considérée comme exemplaire par son implantation d'un habitat individuel dense et par son traitement paysager, peut-elle être qualifiée de sociale ? Si une grande attention a été portée à la qualité architecturale, à la variété de son aménagement et à son rapport au paysage, sa situation et en particulier sa médiocre desserte en transport public, plus de 20 ans après sa construction ne peut en faire une référence d'habitat social. Au Danemark où les terres disponibles sont considérées comme rares et à préserver, une telle approche de protection de la nature combiné à un habitat individuel dense s'explique, mais plus généralement des équipements complètent les constructions de logement. A Sjølundparken, ces derniers sont absents du programme. L'association de résidents consacre ses efforts à la défense et à la protection de l'environnement. [1] Nous remercions pour ses indications Hugues Lavenant, architecte qui a effectué un travail très complet sur "l'habitat de haute densité", de ses indications; voir son article "Dans la culture scandinave" in "D'A" n° 112 , 7 et 8/2001, p. 30 sq. |
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