Habitat participatif
Au départ, on trouve l’association, « Habiter c’est choisir », qui regroupe des familles désireuses de se lancer dans l’autopromotion. Elle offre une certaine expertise qui permet de passer à l’action : créer un habitat semi-collectif en périphérie de Montpellier dans un quartier en devenir.
Pour l’équipe, c’est l’occasion de tester des outils de programmation qui sont des aides à la décision : « cadavres exquis, collages, préfiguration à l’aide de boîtes, travail à l’échelle 1 sur le terrain. Partager’ est le mot clef qui permet de comprendre ce type d’expérience, car il s’agit bien d’expérimentation en France. Elle offre le choix de son habitat en développant la créativité, des économies d’échelles pour construire et gérer, une solidarité qui propose des solutions que l’individuel ne permet pas d’envisager.
L’expérience est basée sur la motivation des familles, l’utilisateur est en première ligne avec ses rêves, ses moyens… et son ignorance, mais aussi sa capacité à découvrir et à s’approprier des notions pour composer son habitat.
L’utopie créatrice fait place à un habitat participatif qui amène à définir des outils : diagnostic en marchant, outils d’aide à la décision, définition d’un langage commun…sans que les habitants n’aient vraiment les moyens de leur rêve de logement. La réalité financière et l’absence de culture architecturale leur permettent-elles d’exprimer vraiment leurs envies et désirs ? On a, à travers cette expérience, un éclairage sur le rôle des acteurs dans l’acte de construire.