améliorer
la productivité par l'organisation
Maîtrise de
la qualité et de la productivité
Service
méthodes, cellule services
Planning des compétences
Gestion
des approvisionnements
Des
modifications dans les tâches
Maîtrise de la qualité |
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Standardiser la méthodologie de préparation de
chantier
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Organiser une réunion de mise au point Chef de
chantier, Conducteur de travaux et bureau d’études béton
armé
-
Gérer la première réunion client à l’aide de l’ordre
du jour de la réunion de chantier standard
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Organiser une réunion d’amélioration de la
production hebdomadaire avec tous les responsables de
chantier
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Identifier notre besoin en compétences et les
mobiliser (murs, planchers, préfabrication, finitions et
maçonnerie)
-
Standardiser les processus administratifs et notamment
l’établissement des contrats de sous-traitance, les
démarches d’ouverture de chantier (DICT. ouverture
interne, organismes de sécurité),
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Appliquer et utiliser le manuel des chefs de chantier
et du conducteur de travaux.
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Création d’une cellule service chantier gérée par
le responsable qualité et constituée de deux mécaniciens,
deux secrétaires et un homme logistique,
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Mettre en place une démarche de projet d’entreprise
conduite par la direction de l’entreprise (définir les
valeurs, les objectifs et les plans d’actions de l’entreprise).
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Service
méthodes, cellule services
Il est certain que la maîtrise de la sécurité et
des délais et celle de la qualité se recouvrent partiellement, et
que l’organisation des réunions avec le client, le bureau d’études
béton, les responsables du chantier, ou les dispositifs d’appui à
la sécurité, sont en eux-mêmes une manière de maîtriser la
qualité. Mais, dès l’amont du chantier, c’est le service
méthodes qui aura planifié et choisi les procédés constructifs, et
les moyens d’optimiser, dans le détail, l’organisation et les moyens de l’unité
de production, ce décalage devant éviter hésitations, atermoiements, volte-face sur le
chantier… De même, innovation sur le chantier I-J, la cellule services aura fonctionné
correctement : l’intervention des deux mécaniciens a été
particulièrement appréciée.
Ces deux points donnent à penser que le chantier
est reconnu comme allant bien au-delà de son périmètre et de sa
durée visibles : on voit se développer des fonctions qui
débordent les seuls "métiers", qui s’associent
à la production sans être directement productives.
Planning
des compétences
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Maîtriser la qualité, c’est aussi s’assurer
de la bonne compréhension du chantier par l’ensemble de ses
acteurs. L’établissement d’un planning des compétences
nécessaires est élaboré scrupuleusement, avec les effectifs
nécessaires chaque semaine, les compétences exigées, jusqu’au nom
des intérimaires à pressentir. " Le plus difficile, c’est
d’identifier les besoins : ça, c’est du vécu de chef de
chantier, qui sait, en fonction du mode constructif, qui pourra faire
quoi. Ce qu’on sait, c’est que si on n’a pas satisfait le besoin
en compétences de base, il y aura un manque, donc un dérapage… "
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planning des
compétences nécessaires
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Gestion
des approvisionnements
En ce qui concerne les sous-traitants, il s’agit
de les associer dans une recherche de gains de productivité qui
servent les intérêts de tous, en particulier en ce qui concerne les
approvisionnements. " La grue est le nerf de la
guerre "….Il y a, à la fin de la phase gros œuvre, des
chevauchements importants avec les phases de second œuvre, des
superpositions de tâches, et il s’agit alors d’organiser les
approvisionnements de telle sorte que matériaux et équipements
soient livrés aux étages avant le repliement de la grue : la
livraison des plaques de plâtre est ici exemplaire. Il s’agissait
de ne pas perturber la rotation gros œuvre et d’utiliser la grue
pour monter les plaques aux étages. La solution a été trouvée,
avec une livraison sur chantier le vendredi après-midi, et une
distribution dans les étages le samedi matin, ce qui ne perturbait ni
le fournisseur, ni le chantier. L’idée de mettre des moyens en
commun " a fini par entrer dans les mœurs ". Une
convention explicite est signée entre l’entreprise générale et
les sous-traitants, précisant les conditions d’utilisation de la
grue et des équipements mis à disposition sur le chantier
(vestiaire, réfectoire…).
Des
modifications dans les tâches
Un second grutier
L’entreprise a émis l’hypothèse que l’aménagement
et la réduction du temps de travail devaient amener à tester une
réorganisation de certaines fonctions, en particulier celles du
conducteur de travaux et celles du grutier.
En effet, l’amplitude quotidienne de travail des
équipes sur chantier était la suivante :
équipe principale (effectif de 16 à
20) : 8 h / 12 h – 13 h / 17 h
deux coffreurs : 7 h 30 / 11h 30 – 12 h 30 / 16 h 30
deux coffreurs : 8 h 30 / 12 h – 13 h / 17 h 30
Avec un chantier ouvert de 7 h 30 à 17 h 30, il
fallait disposer d’une compétence de grutier pendant 10 heures. La
solution adoptée a été de conserver un grutier principal, et de
former un coffreur (3 semaines de formation chez Potain) à la
manipulation de la grue. Cette disposition a permis de réduire les
attentes de grue, le grutier en second officiant entre 12 et 14
heures, le coulage des planchers s’effectuant à l’heure du
déjeuner. Il se trouve que la réalisation des planchers, pour
laquelle SAE C souhaitait intégrer la compétence, a été confiée
à un sous-traitant, plus flexible, et jugé compétitif sur la place
lyonnaise.
Avoir un deuxième grutier a des avantages… mais
"l’inconvénient" de voir un coffreur devenir, à terme et le plus
souvent, chef d’équipe. "Le niveau monte…", commente le
conducteur de travaux: l'acquisition d'une nouvelle compétence
favorise la promotion.
Un binôme de
conducteurs de travaux
Alors que l’habitude voulait que pour un
chantier, on ait un conducteur de travaux, le chantier I-J a inauguré
une redistribution des rôles, avec des conducteurs de travaux en
binôme : un premier conducteur de travaux pour le début du
chantier, en doublon avec un nouveau conducteur, qui lui, restera à
demeure sur le chantier. Ce travail en binôme, étant entendu que
chaque conducteur de travaux a plusieurs chantiers, présente divers
avantages : permettre la délégation de compétences à un alter
ego, fût-il en formation ; renforcer l’efficacité du
travail ; autoriser une plus grande flexibilité ; et
prendre des temps de repos. Par ailleurs, client et salariés se
sentent sécurisés. Enfin, cela permet à l’entreprise de laisser
entrevoir des perspectives de promotion interne des salariés, la
fidélisation de ces derniers étant elle-même identifiée comme
support de la qualité et de la productivité.
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