améliorer
la productivité par l'organisation
Maîtrise des
délais
Du
séquentiel sans le savoir ?
Éviter les malentendus
Maîtrise du délai
Planifier et respecter les échéances - Terminer les ouvrages
à l’avancement par zones et bien du 1er coup |
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Établir planning Gros œuvre détaillé
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Établir plan de rotation,
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Planifier le choix des procédés constructifs
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Établir le plan de rotation
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Gérer les approvisionnements,
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Organiser les chantiers avec une équipe de conducteurs
de travaux en binôme,
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Définition précise des tâches: établir carnet de
modes opératoires des tâches à réaliser (principe des
gammes d’usinage en industrie)
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Identifier les équipes sur chantier:
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Maîtriser les délais demande également un
investissement temps en amont, par l’établissement de documents
"classiques" tels que le planning gros œuvre détaillé et
le plan de rotation, mais aussi en anticipant sur des événements qui
passent généralement comme étant inhérents à un chantier de
bâtiment, comme les "points critiques" ou les exigences
implicites du client. Deux outils permettent cette anticipation :
le planning par séquence et par zone, et le planning d’information
et de décision des donneurs d’ordre.
Du
séquentiel sans le savoir ?
Le planning par séquence et par zones intègre les
séquences critiques du gros œuvre et du second œuvre, et des
interfaces (séchage de la chape et des planchers pour la pose de
parquets, par exemple). "Il faut travailler sur ce qui pose
problème".
"Il faudra aussi qu’on pousse le
raisonnement sur la notion de tâche critique : les murs qui sont
indispensables le lendemain, ceux qui ne le sont pas. Et qu’on
apprenne à limiter les facteurs aléatoires - ce qui est difficile
quand on est en phase de fondations - en particulier en ce qui
concerne la gestion des approvisionnements". La question du
béton est essentielle : "pour être autonome, un
chantier doit disposer d’une centrale à béton ; si on se fait
livrer, on a le choix : on convoque le béton une heure avant qu’on
en ait besoin ; si le béton est à l’heure, c’est le
fournisseur qui attend, s’il est en retard il est à l’heure. Plus
on prépare en amont, plus on maîtrise ; c’est difficile de
responsabiliser les compagnons, c’est aussi un travail sur les
mentalités. Bien maîtriser le chantier, c’est prévenir les
conflits qui apparaissent plus tard sur le plateau de travail, qui
souvent nous étonnent, mais dont il faut tenir compte."
Sur le chantier, on ne parle pas de
séquentiel : "On n’a pas pu, il faudrait introduire
de la polyvalence, et on ne l’a pas. Ce n’est pas vers la
polyvalence des ouvriers que l’on va, mais vers un système qui
redistribue les interfaces". Cette redistribution amène,
par exemple, les plaquistes à prendre en charge les descentes dans
les cloisons : "Il y a aussi un problème de
responsabilité, du fait qu’il y a de plus en plus d’incorporations"
La tendance semble être d’aller vers une plus grande décomposition
des tâches, plus séquentielle, permettant de mieux maîtriser le
nombre d’heures travaillées et la durée de réalisation de chaque
ouvrage. Pour le conducteur de travaux, il conviendrait de plus
spécialiser les équipes sur des tâches élargies, tout en s’assurant d’une bonne
polyvalence à l’intérieur des équipes : il envisage cette
organisation sur le modèle de la polyvalence dans l’industrie.
L’objectif de la démarche est clair : faire
bien du premier coup. Ne pas avoir à revenir sur une tâche.
"Quand les sous-sols ont été finis, qu’on n’ait plus
à y revenir. On a même tâché de faire les sous-sols le plus vite
possible. Pourquoi ? Parce que plus le chantier avance, plus il y
a de choses à faire, on s’affaire partout à la fois, même un mois
avant la réception. La réception des sous-sols a été faite, de
même les logements seront ensuite réceptionnés par
paquets". Ce "bien du premier coup"
ressemble fort à ce qui sous-tend la démarche séquentielle… Une
manière de gagner des heures qui restent perdues dans la masse
globale du temps de travail sur un chantier. "Comme
méthode, ça comprime les délais, et en termes de productivité, c’est
miraculeux", commente Yannick Thévenin (conducteur de
travaux). Par rapport aux chantiers de comparaison, le planning par
séquence et par zone, y compris pour les entreprises sous-traitantes,
et la pré-réception des ouvrages semblent être les points forts de
la maîtrise des délais.
Éviter
les malentendus
"Ce que l’on veut éviter, c’est en
permanence de démolir ce qu’on a fait, en ayant anticipé à tort
sur la demande supposée du client". Il arrive que le
maître d’ouvrage tarde à formuler la précision nécessaire, à
donner ses directives, parce qu’il est lui-même pris dans des
circuits décisionnels qui prennent du temps… ce qui induit soit des
reproches a posteriori pour une décision mal à propos, soit des
retards dans la réalisation des tâches. Tentatives de
remèdes : un calendrier des dates butoirs, mais aussi un ordre
du jour de première réunion de chantier qui pose immédiatement les
"questions qui fâchent" : "On
évite ainsi d’avoir à réagir à un événement, on a tout fait
pour voir venir, on obtient tout de suite l’information qui aurait
demandé plusieurs jours pour nous revenir, et puis ça donne
confiance à l’interlocuteur : c’est pourquoi on a établi un
condensé des questions à poser à la première réunion de
chantier". Un "condensé" de
plusieurs pages qui concerne la sécurité, un calendrier qui va de l’ordre
de service à la réception, l’organisation administrative, les
travaux, la qualité…
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